Entrainement le soir : impact positif sur la qualité du sommeil
L’idée selon laquelle un entrainement intense le soir pourrait perturber ton sommeil est souvent évoquée. Cependant, une récente étude s’est penchée sur cette question, examinant les effets de séances intensives le matin et le soir sur le sommeil.
Deux groupes de coureurs ont été comparés :
- Entrainement le matin
- Entrainement le soir
Chaque séance était suivie d’une journée de repos. Le sommeil a été évalué rigoureusement à l’aide d’électroencéphalogrammes et d’évaluations subjectives basées sur l’inventaire de sommeil de Spiegel.
Des résultats encourageants
Des résultats encourageant ont été soulignés pour les entrainements le soir. En effet, les groupes ayant effectué des entrainements intenses augmentaient la durée du sommeil paradoxal de 24,9 minutes (séances du matin) et de 22,7 minutes (sessions du soir) par rapport à la journée de repos. Pour le sommeil léger, une augmentation de 20,8 minutes était enregistrée après l’entraînement matinal et une hausse de 22,8 minutes était observée après l’entraînement du soir, comparativement à la journée de repos. Ces résultats démontrent qu’il n’y a donc pas de contre indications à ce que tu t’entraines de manière intense le soir.
Pas d’impact négatif
Par ailleurs, aucun impact négatif sur la qualité globale du sommeil a été relevé. Aucune différence significative n’a été observée entre les jours d’entraînement (matin ou soir) et la journée de repos pour :
- Le temps de sommeil total
- la latence d’endormissement
- l’efficacité globale du sommeil
Tu peux donc t’entrainer le soir sans crainte pour ta qualité de sommeil !
Les résultats suggèrent que l’exercice intense ne nuit pas à la qualité du sommeil, remettant en question l’idée que des séances intenses en soirée sont à éviter. Il n’y a donc pas de meilleur moment pour s’entrainer. Il faut simplement y aller 😉
Références
Mathias Goldberg et al. (2023). Effects of morning and evening physical exercise on subjective and objective sleep quality: an ecological study, Journal of Sleep Research.
